Jour Douze









M'ouvrir est lent
Une mise bas à l’envers
Il entre
S’exécute
Il tapisse mes parois de sa patience
Au bout de ses mains
Il prend place
  À chacune de ses offensives

Il s’incruste plus avant
Dans des silences sans bord

Où je me tends vers l’abandon
Pour que sa sève me remplace
Ce qui coule hors de lui
S’ouvrir à lui me perd
Et me perdre tout à fait est ce que j’attends