Jour Un








Je bois dans ses paumes la mousse des bains
La nuque un peu penchée
Sous l'effet du portage
Je disparais là où tout se regarde
L'eau me nourrit
Ma peau gémit et coule sous lui
La passive appartenance à l'ordre des matières
M'allège du savoir
Protégée assez, je marche haut
Et décollée du sol où il avance